more from
STE-4
We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

CONFORMOPOLIS

by Clay and Friends

/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      $8 CAD  or more

     

1.
TITO 03:22
Je m’en vais en Algérie avec ma bande de gypsies, Mais là-bas, ils sont des rois, tu ne les reconnaitrais pas, Si je te laisse mes clés, peux-tu t’assurer que j’ai barré, Arrose mes plantes, prends mon courrier, je reviendrai à la fin de l’été Sur le frigo une note, qui disait que tu partais, t’as volé ma guitare, je te pardonnerai jamais Mes clés dans tes poches, faisaient trop de bruit, Comme la porte de tes parents quand tu rentrais la nuit, C’est pas la faute de tes proches, pointe du doigt tes amis, C’est le bout de leur nez qui lisait entre les lignes, Tu m’avais dit que t’étais clean, comme on ment à une mère Qui demande si ta chambre est propre, à quelle heure tu es rentrée hier L’habitude c’est comme une vieille paire de souliers, C’est seulement debout sous la pluie que tu te dis que tu dois les jeter Sur le frigo une note, qui disait que tu partais, T’as volé ma guitare, je te pardonnerai jamais Quand ton dealer est rentré, par la porte d’en avant Sans enlever ses souliers, le reflet de ses dents Éclaira mon appart plus qu’il ne l’avait été, Depuis le début des temps des factures non payées Ton marchand de bonheur, déménage toute ma maison Chez le Pawnshop du coin, celui qui ne pose pas de question J’entends encore tes pas, et les bruits de ton sourire Conasse t’as prit ma guitare mais t’as oublié de prendre l’étui Sur le frigo une note, qui disait que tu partais, T’a volé ma guitare, je te pardonnerai jamais Je m’en vais en Algérie avec ma bande de gypsies, Mais ici, ils sont petits, ils vivent tous dans un trois et demi, Si je te laisse mes clés, peux-tu t’assurer que j’ai barré, Arrose mes plantes, prends mon courrier, je reviendrai à la fin de l’été
2.
We were running together, quite some time, I had your back and you had mine, tell me that it ain’t so, Now that them days are gone, Tell me that it ain’t so, now that we break the dawn Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, I stand beside Mother Nature on the side of a skyscraper Can’t decide if she wanna dive or just die later Or how about now, as she blows a cloud that be filled with gin Fill her cup past the rim Take a walk light a smoke from Kahnawake It’s hanging from her lips, tell her that she gotta stop I said do it for the kids but she don’t know why They think factories make the clouds in the sky Spring is promiscuous, summer live a highlife Autumn can’t live with it, autumn wanna hide Watch me get fired, hit me with a pink slip Find me a planet where people haven’t been yet Build me a crib from a throne from the Amazon Water from the mountaintops, gold from the ocean Down a road made of stars Listen to the waves on my way back from Mars Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Mother Nature wanna quit like her mother did, and her mother’s mother did Father says that the shoe fits Company’s policy ought to be revised Hasn’t slept for years just wanna close her eyes View from her office, it gives on the earth They call it a perk when she watches it hurts I said do it for the kids but she don’t know why They think factories make the clouds in the sky Spring is promiscuous, summer live a highlife Autumn can’t live with it, autumn wanna hide Watch me get fired, hit me with a pink slip Find me a planet where people haven’t been yet Build me a crib from a throne from the Amazon Water from the mountaintops, gold from the ocean Down a road made of stars Listen to the waves on my way back from Mars Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Rock the boat, rock the boat now, Construction every morning, fix holes in the ozone Chainsmoke the homegrown, unplug the home phone Acid rain with the tar in your veins Spend the day on the plains Sitting sideways and it’s getting even hotter With the broken AC and you think about your daughter I said do it for the kids but she don’t know why They think factories make the clouds in the sky Spring is promiscuous, summer live a highlife Autumn can’t live with it, autumn wanna hide Watch me get fired, hit me with a pink slip Find me a planet where people haven’t been yet Build me a crib from a throne from the Amazon Water from the mountaintops, gold from the ocean Down a road made of stars Listen to the waves on my way back from Mars We were running together, quite some time, I had your back and you had mine, tell me that it ain’t so, Now that them days are gone, Tell me that it ain’t so, now that we break the dawn
3.
Bienvenue à Conformopolis Une ville de malades où les fous servent d’office Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Tout le monde passe sa vie dans une bande-annonce Les grands acteurs se cachent derrière le masque même quand le rideau tombe Une lame dans les mains pour me tailler un rôle Dans les rues où les ombres rôdent Fais-toi couper la parole pour une part de l’épilogue L’âme qui réplique tombera à l’eau Bienvenue à Conformopolis Une ville de malades où les fous servent d’office Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Chaque ville est une pute, la plus vieille profession Change d’uniformes selon qui pose les questions Seul les barils parlent dans la chasse vers le million, Si tout le monde en veut un peu comme les opinions Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Bienvenue à Conformopolis Une ville de malades où les fous servent d’office Bienvenue à Conformopolis Une ville de malades où les fous servent d’office Ta vie est une fiction, zéro dans la dictée, Tu me connais comme le dicton On n’a jamais suivi d’exemple J’ai amplement d’ex, quand j’écris le texte tremble C’est mon Première Moisson Je fume chez le voisin il a le meilleur poison L’herbe n’est qu’un outil, j’ai construit avec mes vices Pour effacer mes soucis, Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Y avait la police comique et l’autiste ministère Les rastas, les bobos, les malades imaginaires, Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés, Bienvenue à Conformopolis Une ville de malades où les fous servent d’office
4.
J’ai croisé en voyage L’intuition d’autrefois Entre mille et un visages, Et le son de ta voix Raconte-moi la vie Entre deux tasses de café Regarde bien la ville derrière Occupée à rapetisser J’ai mangé de la route, j’en ai dévoré Perdu des amis, j’en ai retrouvé Le nom d’une ville sur le bout de la langue Une longue journée dans un tas de cendres Chaque fois que je repense à ton numéro Je cherche du bout des doigts ce fameux billet pour Mexico Près de la frontière entre le jour et la nuit, Les regards se lancent des mots immobiles L’herbe se plie, change ma tête en colis Dix milles photos floues d’un visage que j’oublie Mes yeux menottés à une robe d’été, Pas d’aiguille dans le bras, je ne suis pas tourne-disques Mes clés m’ont laissé par un soir de juillet Tout s’éteindra sauf le feu du briquet J’ai mangé de la route, j’en ai dévoré Perdu des amis, j’en ai retrouvé Le nom d’une fille sur le bout de la langue Usé ma voix pour un tas de change Chaque fois que je repense à ton numéro Je cherche du bout des doigts ce billet pour Mexico J’ai traité ton cœur comme un enfant gâté Pour tâter le goût des dégâts entamés La mer tue l’amertume comme Bouddha et Marx Même les dieux doivent payer des taxes Un dernier accord pour le vent qui siffle Il finit mes phrases et ensuite me gifle Gonfle ma chemise, le passé compose Ce dernier refrain qui sera le vôtre J’ai croisé en voyage L’intuition d’autrefois Entre mille et un visages Et le son de ta voix (dans ton regard je vois) Raconte-moi la vie Entre deux tasses de café Regarde bien la ville derrière Occupée à rapetisser
5.
It’s another lazy afternoon, now I’ve been trying to tell you, pick up your telephone Low key on my Nokia flip phone I ordered me some opium No paperwork, just pack the bag Thus, I was reborn from the ashes Broke out the hydro Lights go out! when I hit it like a high note Sticks and stems may break my bones But herbs will never hurt me I’m leaving on a paper plane Won’t be back til later Smoke signal hide away Sleepwalk world dreaming wide awake Lone gone afternoon delight Day trip turns into the night Please leave your name at the tone I’ll call when I need some more I’m a soul man, I’m a hustler Late-night tales I’m accustomed Exodus in a spin-off life going Never did what I was told Mama done say no But I can feel the light shine through me Soon as I let go Feeling my highs Fighting my lows My last call Final applause Out of sight, so good so far “No smoking” sign began to talk Feeling my highs Fighting my lows My last call Final applause Out of sight, so good so far “No smoking” sign began to talk Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like La dee da dee who lights the party First thing in the morning is the good morning jay Everyday, Sunday back to Monday Guero que onda, jump in the Honda Smoke on the loud, like stereo bomba Hand-picked handmade sticky like a Band-Aid Nickname king size, try to get the band paid Hometown hifi higher than my hopes get Hanging like a coat check going up the coast, eh I’m leaving on a paper plane Won’t be back til later Smoke signal hideaway Sleepwalk world dreaming wide awake Lone gone afternoon delight Day trip turns into the night Please leave your name at the tone I’ll call when I need some more I’m a soul man, I’m a hustler Late-night tales I’m accustomed Exodus in a spinoff life going Never did what I was told Mama done say no But I can feel the light shine through me Soon as I let go Feeling my highs Fighting my lows My last call Final applause Out of sight so good so far No smoking sign began to talk Feeling my highs Fighting my lows My last call final applause Out of sight, so good so far “No smoking” sign began to talk Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like La dee da dee who light the party Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like Roll that shit smoke that shit like La dee da dee who light the party I’m leaving on a paper plane Won’t be back til later Smoke signal hide away Sleepwalk world dreaming wide awake I’m leaving on a paper plane Won’t be back til later Smoke signal hide away It’s another lazy afternoon, now I’ve been trying to tell you, pick up your telephone It’s another lazy afternoon, now I’ve been trying to tell you, pick up your telephone
6.
J’ai pris un jet privé pour venir te voir hier soir dans un cauchemar d’un rêve que j’ai concocté Tu chantes une note bleue vieux jeu chiffre chanceux 13 peau beige les manèges de la haute société Fou comment petite ville deviendra grande ça fait bientôt un an que j’ai pas vu ta figurine Et puis quand j’y pense vraiment, on n’a fait que tuer le temps En essayant de se ressembler Des voyages imaginaires, des pensées interstellaires Je suis parti sans arriver À qui la faute, qui la faute, qui la faute, qui la faute Dans la guerre des doigts pointés c’est toujours la faute de l’autre Damn gurl t’es la première à m’appeler babe Uh huh, spread love it’s a Brooklyn thing Dum dum dada dum dada dum dadada Ta vie dans des boîtes, une chambre sans rideaux Dénudée de dos, la, si, les yeux mi-clos Je fume doucement, pour marcher à reculons Me voilà éclaté comme une bulle de savon Je ferme les yeux pour revoir ton visage Laisser ma mémoire brûler ton image Pour toi j’ai été chandail blanc sous la pluie La buée qu’on essuie, le mensonge de la nuit Jalousie du soleil qui colorie tes joues Apres une soirée dans le bus aux yeux rouges Et puis quand j’y pense vraiment J’ai fait que tuer le temps En essayant de te ressembler Je me demande combien de garçons Ça a pris pour que mon nom n’apparaisse plus dans tes pensées Paraît que je me suis noyé dans les yeux que tu portais le septième soir au bord des marches station Berri Ce qui a été n’est plus que deux billets vite faits pour jamais dire le jour ce qu’on se dit la nuit Fou comment petite ville deviendra grande ça fait bientôt un an que j’ai pas vu ta figurine
7.
MON Ami SAm 03:47
Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières Dur de voir avec la pluie La brume cache qu’est-ce qu’il dit Je vous présente mon ami Sam, on a beaucoup jacassé Assis autour d’une table, passé le temps à le tuer On noircit nos poumons, des airs du Maghreb Je note ainsi ces mots pendant qu’il parle à ses frettes Il a toujours un sac posé à ses côtés Rempli de ses problèmes, il ne peut le soulever Regarde son visage, ça me semble inévitable Il blâme la vie sans jamais lui parler Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières Dur de voir avec la pluie La brume cache qu’est-ce qu’il dit Tout le monde tue le temps Tellement tout le temps Tellement vite, faut se rendre à l’évidence Dans ce défilé de mode, un débile qui débite ` Des syllabes indélébiles dans le dos de la ville Just Stop Qu’est-ce tu fais là Tu penses que t’es différent Alors juste fais-le Tout le monde a peur du départ L’autre côté du miroir Les jours répètent plus que l’histoire Entends-tu l’écho des mots du vieux roi Dans le royaume animal, je pensais avoir tout vu Des princes autour d’ivoire aux fabricants d’excuses Les graines de l’espoir qu’il a achetées au marché Il les plantera ce soir dans ses rêves asséchés Si seulement son ombre coupable de jalousie Lui videra les poches, les jetterait dans la brise Estompe les regrets qu’il ne pourra confronter Regarde son visage, ça me semble inévitable Il blâme la vie sans jamais lui parler Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières Dur de voir avec la pluie La brume cache qu’est-ce qu’il dit Tout le monde tue le temps Tellement tout le temps Seulement par manque de vigilance Seul (comme) le délit de fuite face à la mélancolie De la ville pourra limiter mon élan Just Stop Qu’est-ce tu fais là Tu penses que t’es différent Alors juste fais-le Tout le monde a peur du départ L’autre côté du miroir Les jours répètent plus que l’histoire Entends-tu l’écho des mots du vieux roi Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières Dur de voir avec la pluie La brume cache qu’est-ce qu’il dit
8.
Dans ma cité, y'a des malades, fument du vert pour chasser leur blues Dans ma cité, y'a des sorcières, gare à elles et à leur voodoo Des murs tatoués sur les rues qui délimitent Habilement la destinée de ceux qui les habitent Mes rêves sur la corde à linge partis au vent Carte de crédit deviendra tapis volant C’est pas la fuite qui compte, mais l’atterrissage Mon frigo crie et réveille le voisinage L’été s’étire, s’allonge, s’allume une cigarette Sur papier je tisse l’art avant de disparaître Dans ce jeu de société, aux règles de fous Jean Leloup cria un jour: “À quoi je joue?” Les bouches d’égouts chantent à ceux qui se piquent tard Les blacks qui speak white, les blancs qui speak noir L’accent fait à la main sort des lèvres du rappeur La mort de l’égo dérape vite sur la peur Les pauvres blâment les riches, traitent de pick pockets Tous les doigts se pointent en forme de pistolets Refrain: Dans ma cité, dans ma cité Moi j’ai tout essayé Pas de moyen de gagner, non non I’m looking out I say

credits

released March 3, 2017

license

all rights reserved

tags

about

Clay and Friends Montreal, Québec

Clay and Friends offer a percussive mix of soul, funk and hip-hop supported by a prose that reflects what is now known as La Musica Popular De Verdun.

Clay and Friends offre un mélange percutant de soul, de funk et de hip-hop soutenu d’une prose à l'image de ce que l’on surnomme désormais : La Musica Popular De Verdun.

#KeEpItMoViN'

Mike Clay
Pops
Poolboy
Alvaaaro
Killah B
... more

shows

contact / help

Contact Clay and Friends

Streaming and
Download help

Redeem code

Report this album or account

If you like Clay and Friends, you may also like: