1. |
TITO
03:22
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Je m’en vais en Algérie avec ma bande de gypsies,
Mais là-bas, ils sont des rois, tu ne les reconnaitrais pas,
Si je te laisse mes clés, peux-tu t’assurer que j’ai barré,
Arrose mes plantes, prends mon courrier, je reviendrai à la fin de l’été
Sur le frigo une note, qui disait que tu partais,
t’as volé ma guitare, je te pardonnerai jamais
Mes clés dans tes poches, faisaient trop de bruit,
Comme la porte de tes parents quand tu rentrais la nuit,
C’est pas la faute de tes proches, pointe du doigt tes amis,
C’est le bout de leur nez qui lisait entre les lignes,
Tu m’avais dit que t’étais clean, comme on ment à une mère
Qui demande si ta chambre est propre, à quelle heure tu es rentrée hier
L’habitude c’est comme une vieille paire de souliers,
C’est seulement debout sous la pluie que tu te dis que tu dois les jeter
Sur le frigo une note, qui disait que tu partais,
T’as volé ma guitare, je te pardonnerai jamais
Quand ton dealer est rentré, par la porte d’en avant
Sans enlever ses souliers, le reflet de ses dents
Éclaira mon appart plus qu’il ne l’avait été,
Depuis le début des temps des factures non payées
Ton marchand de bonheur, déménage toute ma maison
Chez le Pawnshop du coin, celui qui ne pose pas de question
J’entends encore tes pas, et les bruits de ton sourire
Conasse t’as prit ma guitare mais t’as oublié de prendre l’étui
Sur le frigo une note, qui disait que tu partais,
T’a volé ma guitare, je te pardonnerai jamais
Je m’en vais en Algérie avec ma bande de gypsies,
Mais ici, ils sont petits, ils vivent tous dans un trois et demi,
Si je te laisse mes clés, peux-tu t’assurer que j’ai barré,
Arrose mes plantes, prends mon courrier, je reviendrai à la fin de l’été
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2. |
ROCK THE BoaT NOW
04:29
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We were running together, quite some time,
I had your back and you had mine, tell me that it ain’t so,
Now that them days are gone,
Tell me that it ain’t so, now that we break the dawn
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
I stand beside Mother Nature on the side of a skyscraper
Can’t decide if she wanna dive or just die later
Or how about now, as she blows a cloud that be filled with gin
Fill her cup past the rim
Take a walk light a smoke from Kahnawake
It’s hanging from her lips, tell her that she gotta stop
I said do it for the kids but she don’t know why
They think factories make the clouds in the sky
Spring is promiscuous, summer live a highlife
Autumn can’t live with it, autumn wanna hide
Watch me get fired, hit me with a pink slip
Find me a planet where people haven’t been yet
Build me a crib from a throne from the Amazon
Water from the mountaintops, gold from the ocean
Down a road made of stars
Listen to the waves on my way back from Mars
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Mother Nature wanna quit like her mother did, and her mother’s mother did
Father says that the shoe fits
Company’s policy ought to be revised
Hasn’t slept for years just wanna close her eyes
View from her office, it gives on the earth
They call it a perk when she watches it hurts
I said do it for the kids but she don’t know why
They think factories make the clouds in the sky
Spring is promiscuous, summer live a highlife
Autumn can’t live with it, autumn wanna hide
Watch me get fired, hit me with a pink slip
Find me a planet where people haven’t been yet
Build me a crib from a throne from the Amazon
Water from the mountaintops, gold from the ocean
Down a road made of stars
Listen to the waves on my way back from Mars
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Rock the boat, rock the boat now,
Construction every morning, fix holes in the ozone
Chainsmoke the homegrown, unplug the home phone
Acid rain with the tar in your veins
Spend the day on the plains
Sitting sideways and it’s getting even hotter
With the broken AC and you think about your daughter
I said do it for the kids but she don’t know why
They think factories make the clouds in the sky
Spring is promiscuous, summer live a highlife
Autumn can’t live with it, autumn wanna hide
Watch me get fired, hit me with a pink slip
Find me a planet where people haven’t been yet
Build me a crib from a throne from the Amazon
Water from the mountaintops, gold from the ocean
Down a road made of stars
Listen to the waves on my way back from Mars
We were running together, quite some time,
I had your back and you had mine, tell me that it ain’t so,
Now that them days are gone,
Tell me that it ain’t so, now that we break the dawn
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3. |
ConFORMopoLIS
03:25
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Bienvenue à Conformopolis
Une ville de malades où les fous servent d’office
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Tout le monde passe sa vie dans une bande-annonce
Les grands acteurs se cachent derrière le masque même quand le rideau tombe
Une lame dans les mains pour me tailler un rôle
Dans les rues où les ombres rôdent
Fais-toi couper la parole pour une part de l’épilogue
L’âme qui réplique tombera à l’eau
Bienvenue à Conformopolis
Une ville de malades où les fous servent d’office
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Chaque ville est une pute, la plus vieille profession
Change d’uniformes selon qui pose les questions
Seul les barils parlent dans la chasse vers le million,
Si tout le monde en veut un peu comme les opinions
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Bienvenue à Conformopolis
Une ville de malades où les fous servent d’office
Bienvenue à Conformopolis
Une ville de malades où les fous servent d’office
Ta vie est une fiction, zéro dans la dictée,
Tu me connais comme le dicton
On n’a jamais suivi d’exemple
J’ai amplement d’ex, quand j’écris le texte tremble
C’est mon Première Moisson
Je fume chez le voisin il a le meilleur poison
L’herbe n’est qu’un outil, j’ai construit avec mes vices
Pour effacer mes soucis,
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Y avait la police comique et l’autiste ministère
Les rastas, les bobos, les malades imaginaires,
Les je viens d’arriver, diplômés sans papiers
Les grandes têtes d’affiche et les bandits ratés,
Bienvenue à Conformopolis
Une ville de malades où les fous servent d’office
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4. |
BUDDhA ET MARX
04:13
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J’ai croisé en voyage
L’intuition d’autrefois
Entre mille et un visages,
Et le son de ta voix
Raconte-moi la vie
Entre deux tasses de café
Regarde bien la ville derrière
Occupée à rapetisser
J’ai mangé de la route, j’en ai dévoré
Perdu des amis, j’en ai retrouvé
Le nom d’une ville sur le bout de la langue
Une longue journée dans un tas de cendres
Chaque fois que je repense à ton numéro
Je cherche du bout des doigts ce fameux billet pour Mexico
Près de la frontière entre le jour et la nuit,
Les regards se lancent des mots immobiles
L’herbe se plie, change ma tête en colis
Dix milles photos floues d’un visage que j’oublie
Mes yeux menottés à une robe d’été,
Pas d’aiguille dans le bras, je ne suis pas tourne-disques
Mes clés m’ont laissé par un soir de juillet
Tout s’éteindra sauf le feu du briquet
J’ai mangé de la route, j’en ai dévoré
Perdu des amis, j’en ai retrouvé
Le nom d’une fille sur le bout de la langue
Usé ma voix pour un tas de change
Chaque fois que je repense à ton numéro
Je cherche du bout des doigts ce billet pour Mexico
J’ai traité ton cœur comme un enfant gâté
Pour tâter le goût des dégâts entamés
La mer tue l’amertume comme Bouddha et Marx
Même les dieux doivent payer des taxes
Un dernier accord pour le vent qui siffle
Il finit mes phrases et ensuite me gifle
Gonfle ma chemise, le passé compose
Ce dernier refrain qui sera le vôtre
J’ai croisé en voyage
L’intuition d’autrefois
Entre mille et un visages
Et le son de ta voix (dans ton regard je vois)
Raconte-moi la vie
Entre deux tasses de café
Regarde bien la ville derrière
Occupée à rapetisser
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5. |
SMOKE SignALS
03:45
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It’s another lazy afternoon, now
I’ve been trying to tell you, pick up your telephone
Low key on my Nokia flip phone
I ordered me some opium
No paperwork, just pack the bag
Thus, I was reborn from the ashes
Broke out the hydro
Lights go out! when I hit it like a high note
Sticks and stems may break my bones
But herbs will never hurt me
I’m leaving on a paper plane
Won’t be back til later
Smoke signal hide away
Sleepwalk world dreaming wide awake
Lone gone afternoon delight
Day trip turns into the night
Please leave your name at the tone
I’ll call when I need some more
I’m a soul man, I’m a hustler
Late-night tales I’m accustomed
Exodus in a spin-off life going
Never did what I was told
Mama done say no
But I can feel the light shine through me
Soon as I let go
Feeling my highs
Fighting my lows
My last call
Final applause
Out of sight, so good so far
“No smoking” sign began to talk
Feeling my highs
Fighting my lows
My last call
Final applause
Out of sight, so good so far
“No smoking” sign began to talk
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
La dee da dee who lights the party
First thing in the morning is the good morning jay
Everyday, Sunday back to Monday
Guero que onda, jump in the Honda
Smoke on the loud, like stereo bomba
Hand-picked handmade sticky like a Band-Aid
Nickname king size, try to get the band paid
Hometown hifi higher than my hopes get
Hanging like a coat check going up the coast, eh
I’m leaving on a paper plane
Won’t be back til later
Smoke signal hideaway
Sleepwalk world dreaming wide awake
Lone gone afternoon delight
Day trip turns into the night
Please leave your name at the tone
I’ll call when I need some more
I’m a soul man, I’m a hustler
Late-night tales I’m accustomed
Exodus in a spinoff life going
Never did what I was told
Mama done say no
But I can feel the light shine through me
Soon as I let go
Feeling my highs
Fighting my lows
My last call
Final applause
Out of sight so good so far
No smoking sign began to talk
Feeling my highs
Fighting my lows
My last call
final applause
Out of sight, so good so far
“No smoking” sign began to talk
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
La dee da dee who light the party
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
Roll that shit smoke that shit like
La dee da dee who light the party
I’m leaving on a paper plane
Won’t be back til later
Smoke signal hide away
Sleepwalk world dreaming wide awake
I’m leaving on a paper plane
Won’t be back til later
Smoke signal hide away
It’s another lazy afternoon, now
I’ve been trying to tell you, pick up your telephone
It’s another lazy afternoon, now
I’ve been trying to tell you, pick up your telephone
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6. |
LEtTRE A SIMONE
02:24
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J’ai pris un jet privé pour venir te voir hier soir dans un cauchemar d’un rêve que j’ai concocté
Tu chantes une note bleue vieux jeu chiffre chanceux 13 peau beige les manèges de la haute société
Fou comment petite ville deviendra grande ça fait bientôt un an que j’ai pas vu ta figurine
Et puis quand j’y pense vraiment, on n’a fait que tuer le temps
En essayant de se ressembler
Des voyages imaginaires, des pensées interstellaires
Je suis parti sans arriver
À qui la faute, qui la faute, qui la faute, qui la faute
Dans la guerre des doigts pointés c’est toujours la faute de l’autre
Damn gurl t’es la première à m’appeler babe
Uh huh, spread love it’s a Brooklyn thing
Dum dum dada dum dada dum dadada
Ta vie dans des boîtes, une chambre sans rideaux
Dénudée de dos, la, si, les yeux mi-clos
Je fume doucement, pour marcher à reculons
Me voilà éclaté comme une bulle de savon
Je ferme les yeux pour revoir ton visage
Laisser ma mémoire brûler ton image
Pour toi j’ai été chandail blanc sous la pluie
La buée qu’on essuie, le mensonge de la nuit
Jalousie du soleil qui colorie tes joues
Apres une soirée dans le bus aux yeux rouges
Et puis quand j’y pense vraiment
J’ai fait que tuer le temps
En essayant de te ressembler
Je me demande combien de garçons
Ça a pris pour que mon nom n’apparaisse plus dans tes pensées
Paraît que je me suis noyé dans les yeux que tu portais le septième soir au bord des marches station Berri
Ce qui a été n’est plus que deux billets vite faits pour jamais dire le jour ce qu’on se dit la nuit
Fou comment petite ville deviendra grande ça fait bientôt un an que j’ai pas vu ta figurine
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7. |
MON Ami SAm
03:47
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Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel
Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières
Dur de voir avec la pluie
La brume cache qu’est-ce qu’il dit
Je vous présente mon ami Sam, on a beaucoup jacassé
Assis autour d’une table, passé le temps à le tuer
On noircit nos poumons, des airs du Maghreb
Je note ainsi ces mots pendant qu’il parle à ses frettes
Il a toujours un sac posé à ses côtés
Rempli de ses problèmes, il ne peut le soulever
Regarde son visage, ça me semble inévitable
Il blâme la vie sans jamais lui parler
Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel
Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières
Dur de voir avec la pluie
La brume cache qu’est-ce qu’il dit
Tout le monde tue le temps
Tellement tout le temps
Tellement vite, faut se rendre à l’évidence
Dans ce défilé de mode, un débile qui débite `
Des syllabes indélébiles dans le dos de la ville
Just Stop
Qu’est-ce tu fais là
Tu penses que t’es différent
Alors juste fais-le
Tout le monde a peur du départ
L’autre côté du miroir
Les jours répètent plus que l’histoire
Entends-tu l’écho des mots du vieux roi
Dans le royaume animal, je pensais avoir tout vu
Des princes autour d’ivoire aux fabricants d’excuses
Les graines de l’espoir qu’il a achetées au marché
Il les plantera ce soir dans ses rêves asséchés
Si seulement son ombre coupable de jalousie
Lui videra les poches, les jetterait dans la brise
Estompe les regrets qu’il ne pourra confronter
Regarde son visage, ça me semble inévitable
Il blâme la vie sans jamais lui parler
Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel
Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières
Dur de voir avec la pluie
La brume cache qu’est-ce qu’il dit
Tout le monde tue le temps
Tellement tout le temps
Seulement par manque de vigilance
Seul (comme) le délit de fuite face à la mélancolie
De la ville pourra limiter mon élan
Just Stop
Qu’est-ce tu fais là
Tu penses que t’es différent
Alors juste fais-le
Tout le monde a peur du départ
L’autre côté du miroir
Les jours répètent plus que l’histoire
Entends-tu l’écho des mots du vieux roi
Et si ton pops te voyait bien entre les nuages et le gratte-ciel
Est-ce que tu penses qu’il serait fier de toi fiston et de tes manières
Dur de voir avec la pluie
La brume cache qu’est-ce qu’il dit
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8. |
DanS mA CITÉ
03:03
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Dans ma cité, y'a des malades, fument du vert pour chasser leur blues
Dans ma cité, y'a des sorcières, gare à elles et à leur voodoo
Des murs tatoués sur les rues qui délimitent
Habilement la destinée de ceux qui les habitent
Mes rêves sur la corde à linge partis au vent
Carte de crédit deviendra tapis volant
C’est pas la fuite qui compte, mais l’atterrissage
Mon frigo crie et réveille le voisinage
L’été s’étire, s’allonge, s’allume une cigarette
Sur papier je tisse l’art avant de disparaître
Dans ce jeu de société, aux règles de fous
Jean Leloup cria un jour: “À quoi je joue?”
Les bouches d’égouts chantent à ceux qui se piquent tard
Les blacks qui speak white, les blancs qui speak noir
L’accent fait à la main sort des lèvres du rappeur
La mort de l’égo dérape vite sur la peur
Les pauvres blâment les riches, traitent de pick pockets
Tous les doigts se pointent en forme de pistolets
Refrain:
Dans ma cité, dans ma cité
Moi j’ai tout essayé
Pas de moyen de gagner, non non
I’m looking out I say
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Clay and Friends Montreal, Québec
Clay and Friends offer a percussive mix of soul, funk and hip-hop supported by a prose that reflects what is now known as La
Musica Popular De Verdun.
Clay and Friends offre un mélange percutant de soul, de funk et de hip-hop soutenu d’une prose à l'image de ce que l’on surnomme désormais : La Musica Popular De Verdun.
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